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Notre méthode: la rencontre

Notre méthode est dans la rencontre car c’est seulement par ce biais que le candidat et ensuite l’élu peuvent prétendre comprendre ceux qu’ils veulent représenter.

Dans cette optique nous avions rencontré le lundi 12 mai, les Français de la région de Düsseldorf lors d’une réunion d’information à l’institut Français. Comme cela fut le cas pendant toute cette campagne, Octave Procope, Anne Henry-Werner , Odile Auvray et Francois Valette ont pu informer les participants sur les modalités du vote, sur le rôle des conseillers consulaires qui seront nouvellement élus le 25 mai prochain, et se présenter en tant que candidats, afin que le choix puisse se faire en connaissance de cause.

La discussion qui s’ensuivit fut animée, les questions nombreuses, ce qui a démontré une fois de plus l’intérêt suscité par ces élections. Nous avons de nouveau constaté que le besoin d’information reste important, et que les questions que se posent les électeurs sont nombreuses et variées. En effet, cette élection sera la première du genre, suite à la réforme de la représentation des Français vivant à l’étranger.

Francois Valette, Gabriel Richard-Molard et Octave Procope devant l'Institut Français de Cologne
Francois Valette, Gabriel Richard-Molard et Octave Procope devant l’Institut Français de Cologne lors de la réunion publique du 20 mai 2014

Nous avons continué ce dialogue avec les Français de la Rhénanie du Nord – Westphalie le 20 mai lors d’une réunion publique, cette fois à l’Institut Français de Cologne en présence là encore de notre tête de liste, de Gabriel Richard-Molard, et de Francois Valette. Ici aussi ces mêmes préoccupations, communes à tous les Français, dont les conseillers consulaires devront s’occuper ensemble en parfaite collaboration, comme l’a rappelé avec conviction Octave Procope. C’est dans ce même esprit d’ouverture qui a caractérisé et inspiré notre équipe Français d’Allemagne – Citoyens et Solidaires pendant la campagne que les conseillers consulaires issus de notre liste proposeront une collaboration aux élus issus des autres listes. Espérons que ces derniers seront suffisamment responsables pour l’accepter…

La liste des villes où nous nous sommes rendus lors de cette campagne s’est allongée au fil des semaines : Francfort, Mayence, Frankenthal, Trèves, Aix-la-Chapelle, Darmstadt, Wiesbaden …. Et c’est le 21 mai au soir, que cette longue série de rencontres avec les Françaises et les Français de notre circonscription s’est achevée par une réunion publique à Sarrebruck, en présence de notre sénatrice des Français établis hors de France, Claudine Lepage, qui avait souhaité venir nous soutenir à cette occasion. Là encore les Français rencontrés étaient d’abord surpris, puis heureux de constater qu’il y a, dans cette campagne, une liste qui fait l’effort d’aller vers eux !

Claudine Lepage est revenue sur l’importance des conseillers consulaires comme relais de proximité non seulement auprès des autorités consulaires mais aussi des sénateurs des Français à l’Etranger, qui pourront se reposer sur l’expertise accumulée sur le terrain par ces conseillers pour mieux cerner les sujets pertinents pour leur travail parlementaire. À l’écoute des Français de Sarrebruck, Elisabeth Barg, Anne Henry-Werner et Octave Procope ont pris note de sujets particuliers à ces Français qui, pour ne citer que cet exemple, sont si proches de la France que parfois  il leur semblerait plus facile d’effectuer leurs démarches dans la mairie de l’autre coté de la frontière plutôt qu’au consulat. Ou encore apprendre de ce projet  en cours à Kehl d’agence Pole-Emploi franco-allemande qui semble prometteur du fait d’une offre et d’une demande en bonne adéquation, dans un contexte d’asymétrie du marché du travail.

Après toutes ces rencontres, une chose est certaine : Il est essentiel de ne pas laisser passer cette occasion de faire entendre votre voix, car les conseillers consulaires élus seront là pour vous représenter et défendre vos intérêts. Nous sommes à votre écoute et le resterons dans le cadre de notre mandat, mettant à profit l’expérience que nous avons du terrain, acquise dans le cadre de nos activités bénévoles associatives, professionnelles  et personnelles, ainsi que notre solide connaissance des acteurs et des organismes décisionnaires. Notre équipe soudée et homogène continuera de travailler ensemble sur le terrain et dans toute la circonscription après l’élection, afin de faire remonter vos préoccupations et de faire évoluer les situations difficiles dans le bon sens.

Et maintenant, la balle est dans votre camp: Prenez toute la mesure de cette élection et le 25 mai allez voter !

Par Odile Auvray et Octave Procope

trouvez l’adresse de votre bureau de vote en cliquant ici

Vivre et partager notre culture française à Francfort

Un de nos engagements est d’agir au service des échanges culturels et de promouvoir la présence culturelle française. 

Francfort est une ville au profil international et cosmopolite qui propose à ses habitants une programmation culturelle très riche et diversifiée. Il s’agit d’un lieu privilégié: les Français et les francophiles peuvent aller voir des films français en version originale et des pièces de théâtre dans la langue de Molière, visiter des expositions
consacrées à des artistes français de renom, assister à une conférence sur l’histoire franco-allemande, participer à des soirées lectures, etc. Il existe des structures, organismes publics tels que l’Institut français d’histoire ou des associations, telles que l’Français du monde-adfe et  la Société franco-allemande (DFG) pour ne citer qu’elles, qui organisent régulièrement des manifestations culturelles et conviviales. Mais il y a aussi des initiatives locales de personnes qui souhaitent vivre et partager leur culture française. Ces initiatives permettent d’assurer une présence culturelle et de conserver ainsi un lien fort avec notre pays d’origine. Il faut les soutenir, en les aidant à se faire connaître et à mener à terme leurs projets.

Deux exemples de ce type d’initiatives locales à Francfort: la troupe de théâtre amateur «Trou de mémoire» fondée à Francfort en 1999 et qui se produit à l’Interkulturelle Bühne. Elle présente avec succès un répertoire varié, allant des œuvres classiques à des vaudevilles. La compagnie de théâtre « derdidascalies », quant à elle, donne des représentations au Théâtre international de Francfort. Là aussi, le succès auprès de la communauté francophone ne se dément pas. Ces exemples montrent que des talents insoupçonnés (la plupart des nouveaux acteurs qui rejoignent ces troupes n’ont pas d’expérience de la scène au départ) existent et méritent d’être encouragés.

La mise en réseau d’artistes français et francophones est un deuxième moyen d’action. La création de liens entre des acteurs culturels peut favoriser l’animation des communautés françaises et francophiles. A cet égard, le concept du «Salon convivial – rencontres francophones» à Francfort est très intéressant. Il propose un «lieu de rencontres et d’échanges à tous ceux et celles, francophiles et francophones qui s’intéressent à la culture activement». Des soirées pendant lesquelles se produisent plusieurs artistes sont organisées tous les deux mois. Il s’agit de faire «découvrir et partager ensemble les différentes facettes de la francophonie à Francfort».

Ces considérations peuvent être élargies aux autres villes allemandes de la circonscription, où un tel foisonnement de projets culturels francophones ne se rencontre peut-être pas, mais où il est néanmoins possible de soutenir les initiatives dans le domaine culturel afin de permettre au public de retrouver la culture française sous ses diverses formes.

Mais ces témoignages du dynamisme culturel de Francfort ne sauraient masquer une triste réalité : depuis la scandaleuse et très rapide fermeture de l’ancienne forme de l’Institut français à la fin de l’été 2009, cette grande ville internationale est orpheline d’un centre de  rencontres et d’échanges accueillant la communauté française et francophile. Et si l’on peut saluer l’utilisation des médias modernes, telle que la mise en place de la bibliothèque numérique CULTURETHÈQUE qui donne notamment accès à la culture française à des personnes éloignées de tout grand centre, cela ne remplace jamais le contact humain et les possibilités relationnelles qu’offre une structure donnant au visiteur le sentiment d’être dans un « petit coin de France ». Certes la situation budgétaire actuelle impose une certaine rigueur, mais il est d’autant plus important d’examiner les possibilités et partenariats locaux qui pourraient permettre de redonner des couleurs au rayonnement de la France à Francfort. Les élus de notre équipe  Francais d’Allemgne – Citoyens et Solidaires s’engagent à mener une réflexion et à engager des démarches en ce sens.

Par Séverine Robert