Dans l´ICE qui me ramène de Erlangen et Nuremberg, où je suis allé aujourd’hui rencontrer nos compatriotes. Ce matin, j’étais au DFI (Deutsch-Französisches Institut) d’Erlangen, accueilli par la directrice, Rachel Gillio, qui anime avec dynamisme une équipe sympathique et motivée, fourmillant d’idées pour faire rayonner la culture française et francophone sous toutes ces facettes. Cet après-midi, j’ai une nouvelle fois retrouvé les bancs de la classe à la Petite École Française de Nuremberg, que m’ont fait découvrir la directrice Stella Wild et ses collègues, dont Béatrice Moméni, laquelle avait bien préparé ses élèves à me mettre sur le gril. J’ai eu plaisir à me livrer à l’exercice et à répondre à leurs questions, parfois difficiles, comme « A quoi ça sert un conseiller consulaire ? » … Échanges intéressants avec les parents, tout soucieux de développer chez leurs enfants, à travers la langue, le sentiment qu’ils sont aussi (beaucoup sont bi-nationaux), des petits Français.
Dans un registre plus sombre, j’ai été informé des inquiétudes de certains de nos compatriotes d’Erlangen face aux incertitudes qui pèsent sur l’avenir dans cette ville de leur employeur, Areva, fleuron de l’industrie française, fragilisé par la remise en cause d’une stratégie axée sur le tout nucléaire ….
En revenant vers la gare de Nuremberg, j’ai eu le temps de flâner au Christkindl Markt, et n’ai pas pu résister à la tentation d’un verre de Glühwein, bien que sachant très bien le prix à payer … la migraine, qui commence à s’installer …
Philippe Moreau