Bourses scolaires-Nouvelles demandes possibles pour les boursiers ou les familles qui n’ont pas encore fait de demande

20 avril : Depuis des semaines, élus consulaires, Groupe Fdm-ES de l’Assemblée des Français de l’Étranger (AFE) et nos sénateurs demandent la juste prise en compte des nouveaux besoins de nombreuses familles exposées aux conséquences économiques de la crise du covid-19.
L’AEFE a entendu nos demandes et adapté les textes régissant les bourses scolaires afin d’accompagner les familles françaises fragilisées financièrement.

Une circulaire a été envoyée vendredi aux postes diplomatiques, circulaire que nous nous sommes procurée et que vous trouverez ici

Pour l’année scolaire en cours et donc le paiement du 3e trimestre, les familles en graves difficultés liées à la dégradation de leurs revenus du fait de la crise du COVID-19 sont invitées à déposer un recours gracieux pour le dernier trimestre et ainsi demander :
♦ la révision de la quotité accordée l’an dernier si elles étaient déjà boursières. Elles devront présenter obligatoirement avec le formulaire de demande une lettre de recours gracieux faisant référence au dossier déposé pour l’année scolaire 2020/2021. Devront figurer toutes les pièces établissant une situation financière dégradée pour les premiers mois de l’année 2O2O.
♦ ou l’attribution d’une bourse si elles ne sont pas boursières actuellement (présentation de documents attestant d’une baisse très significative des revenus).
Le dossier du recours gracieux devra être complet (Instruction, point 3.3.1)

Pour l’année scolaire 2020-2021, les familles déjà boursières en difficultés avérées verront leur quotité augmentée par rapport à celle envisagée, les nouvelles familles se verront ouvrir une bourse selon les mêmes conditions et sur présentation de dossier. La perte de revenu sur le début de 2020 pourra être prise en compte par rapport aux revenus de l’année antérieure. En outre, les seuils de patrimoine pourront faire l’objet d’un assouplissement.

Veuillez vous reporter au site du consulat, actualisé le 22 avril

Mais nous sommes également soucieux des difficultés rencontrées par les familles non françaises en grandes difficultés qui ne peuvent bénéficier de bourses. Comment les établissements pourront-ils les aider ? Le recours à des caisses de solidarité est évoqué mais en réalité peu d’établissements en disposent et il est à craindre que les établissements aient eux aussi des problèmes de trésorerie faute de percevoir les écolages du troisième trimestre.
Nous attendons avec impatience de connaître les moyens qui seront alloués au réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger pour faire face à la crise sans trop de dommage. Ces moyens doivent être budgétaires, il faut que l’État investisse s’il veut conserver son réseau scolaire hors de France.